La reconnaissance au travail, facteur de motivation

Quelles sont les formes de reconnaissance existantes afin d’éviter la démobilisation, le mal-être et la contre-performance productive des collaborateurs ?

Il est fréquent d’entendre des salariés se plaindre de n’être que des numéros, de ne pas être considérés ou écoutés au sein de leur entreprise. La reconnaissance est un levier fort de l’engagement au travail.

 

Lorsque nous parlons de la reconnaissance au travail, l’idée de la rémunération vient en premier lieu à l’esprit. Effectivement, le salaire est un bon moyen de prouver au collaborateur que l’employeur est satisfait de son travail. Toutefois, la question de la rémunération n’est pas la plus essentielle dans la recherche de reconnaissance du salarié.

Voici 4 formes de reconnaissance que le collaborateur recherche dans son quotidien au travail et qui sont fondées sur l’appréciation de la personne.

La reconnaissance existentielle

Cette première reconnaissance porte sur l’employé en tant que personne.

Elle se manifeste par de telles démonstrations :

  • bonjour ;
  • merci ;
  • comment allez-vous ? ;
  • arrivez-vous à concilier votre vie personnelle avec votre vie professionnelle ? ;
  • souhaitez-vous des formations complémentaires ?

Par cette reconnaissance existentielle, le collaborateur se sent unique. Il a l’impression d’être entendu et écouté. Son employeur se soucie de lui et de sa personne.

 

La reconnaissance des pratiques professionnelles

Cette reconnaissance de la pratique du travail concerne la manière dont l’employé effectue ses tâches au quotidien. L’employeur va reconnaître la manière dont son travail est effectué et réalisé au niveau de ses compétences et de son comportement.

La reconnaissance des pratiques professionnelles peut s’effectuer de ces manières :

  • commenter positivement le travail effectué ;
  • proposer de présenter les travaux à des supérieurs hiérarchiques ;
  • prendre le travail du collaborateur comme exemple auprès de ses pairs ;
  • souligner l’innovation dont l’employé a fait preuve ;
  • remonter les commentaires positifs des collègues au collaborateur.

 

La reconnaissance de l’investissement dans le travail

Cela consiste à reconnaître les efforts, l’énergie et la prise de risque du collaborateur dans son travail. Elle met en évidence la contribution du salarié pour mener à bien les projets, sa motivation et son implication dans son travail.

Même si les résultats ne sont pas toujours présents. Il s’agit de la reconnaissance la plus absente dans les entreprises.

Exemples de la reconnaissance de l’investissement au travail :

  • remercier le collaborateur pour le travail accompli ;
  • faire part de l’investissement et des efforts du salarié à la hiérarchie ;
  • féliciter le collaborateur de l’énergie déployée pendant le déroulement du projet lors d’une réunion de service.

 

La reconnaissance des résultats du travail

Indépendamment de la reconnaissance précédente, celle-ci concerne l’accomplissement du projet mené à terme. Le collaborateur doit être reconnu de son travail et de son implication, il peut également être reconnu pour les résultats obtenus grâce à son investissement.

Cette reconnaissance porte sur les fruits du travail et basée sur l’efficacité et la qualité du travail réalisé.

Dès lors, la reconnaissance des résultats du travail se manifeste une fois que la tâche est accomplie de ces manières :

  • la hiérarchie rencontre le collaborateur pour le féliciter ;
  • le collaborateur expose le processus de son travail et les raisons de son accomplissement aux collègues ;
  • écrire une lettre de félicitations.

 

Ces quatre formes de reconnaissance sont complémentaires et sont tout autant importantes les unes que les autres.

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