Comment améliorer son bien-être au travail ?

La plupart des gens ont beau aimer leur travail, beaucoup en souffrent.

Pression, surcharge de travail, urgences, évaluations, conflits, management oppressant… Les contraintes qui pèsent sur les travailleurs vont jusqu’à altérer leur santé. Le burn-out est devenu le mal du siècle. Ce dernier n’est pas une fatalité, et s’il n’existe pas de solution miracle, chaque individu dispose de marges de manœuvre pour se sentir mieux au travail.

 

 

Comment agir ?

Lâcher prise

Plus qu’une simple injonction, le lâcher-prise est une technique de méditation et de relaxation fondée sur l’instant présent. Appliqué au travail, il invite l’individu à « travailler différemment » en ne faisant qu’une seule chose à la fois.

Derrière l’expression, il s’agit en fait de renoncer à tout contrôler et relâcher la pression. Difficile quand on aime son travail… Le terme peut énerver certains et ses détracteurs ironiseront avec un classique « plus facile à dire qu’à faire ». Peu d’entre nous sont finalement prêts à baisser leurs exigences et à renoncer face aux difficultés, voire à déléguer…

Technique de relaxation, posture existentielle consistant à focaliser ses actions sur des buts précis, philosophie de travail… Le lâcher-prise permet surtout de se concentrer sur l’essentiel, de s’engager de manière mesurée. Ainsi, au travail, la méditation en pleine conscience ou « mindfulness » consiste à se retirer quelques minutes dans un endroit calme pour méditer : respirez profondément, ignorez et repoussez les émotions négatives.

Lutter contre la dispersion

Qui n’a pas connu ces fameuses journées durant lesquelles « on n’arrête pas » tout en ayant le sentiment de n’avoir rien fait ?

Les conditions de travail actuelles nous poussent à adopter un comportement multitâches. Notre cerveau raffole également de cette diversité selon lui. Stress, fatigue, perte de sens, culpabilité, temps et énergie gaspillés… Les effets négatifs sont nombreux. Mais la dispersion a l’avantage : fini l’ennui lié aux activités répétitives, vive l’adrénaline du dossier urgent et le challenge ! La dispersion peut aussi être source de créativité.

Pourtant, il est possible d’apprendre à apprivoiser son attention. Il faut pour cela avoir les idées claires sur ses objectifs et sur le résultat que l’on souhaite obtenir en fonction du temps imparti. Pour contrôler son attention, il faut :
– savoir par où commencer,
– tenir le cap, rythmer son activité (ménagez-vous des pauses !),
– se déconnecter (oubliez les mails, sms, tweets pendant un instant),
– gérer les imprévus,
– savoir dire non.

Gérer son temps

Il est nécessaire de définir ses priorités. Établir une liste et les classer par priorité est une pratique répandue. Mais si votre liste reste sur des « A faire » a bêtement considérés dans l’ordre chronologiquement, la procrastination sera au rendez-vous. Votre to-do doit inclure des tâches « enviables » : c’est à dire du repos, des choses futiles, des tâches qui vous procurent du plaisir. Et couper dans la liste « A faire », c’est apprendre à dire non, apprendre à déléguer, apprendre à fermer la porte pour ne pas être dérangé… Il faut ensuite affecter un budget à ses tâches , un temps réaliste. Enfin, il est nécessaire d’aménager son temps pour être plus productif : en ne négligeant pas le travail préparatoire à une tâche ou en identifiant par exemple les heures de la journée durant lesquelles on est le plus efficace.

S’approprier son travail

Disposer d’une marge de manœuvre au travail est l’une des conditions au bien-être au travail. Ainsi, un même poste de travail peut faire l’objet de différentes manières de travailler selon les individus : c’est ce qu’on appelle l’appropriation du travail. Celle-ci peut se présenter sous plusieurs formes : faire preuve de résistance en freinant « la cadence », faire preuve de stratégie, affirmer son identité au travail (en accommodant le travail à sa sauce), ou encore exercer son activité comme on l’entend.

Travailler chez soi

Gain de temps, d’argent, de productivité…Le télétravail comporte des avantages indéniables. 15 % des actifs le pratiquent aujourd’hui. 85% pensent que le télétravail est une bonne chose et 95% de ceux qui le pratiquent voient également augmenter leur productivité de 25%.

Ce mode de travail contribue au bien-être des salariés : moins de trajets donc moins de stress, plus de souplesse dans les horaires, une meilleure concentration à ses tâches… La satisfaction est au rendez-vous. Ce qui promet un bel avenir à ce mode de travail, même si cela demande un peu d’organisation pour le travailleur comme pour l’entreprise.

Trouver son rythme et l’imposer

Chacun a son rythme biologique : trouver le sien permet de gagner en efficacité et en bien-être.

Prenez donc votre rythme biologique au sérieux et écoutez votre corps ! D’abord, il faut rappeler que quand le système digestif travaille, tout le reste tend à se mettre au repos. Et inversement, la faim stimule l’éveil. Attention et concentration s’épuisent vite, il est donc recommandé d’alterner séance de travail intense, de travail léger et de repos pour se préserver.

En France, seulement la moitié des actifs respectent des heures de travail fixes (9h-18h). Et beaucoup d’entre nous se laissent déborder par les urgences ou les sollicitations immédiates. Pour une bonne gestion de ses rythmes de travail, il faudrait ainsi « ordonner le temps » : séquencer ses activités, se fixer des buts précis dans des délais limités, respecter un rythme alternant temps de travail et repos et faire respecter son rythme de travail.

 

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