Innovation & rupture

La richesse des profils complémentaires : profiling d’individus, binômes et ressources qui sauront s’adapter pour occuper les métiers de demain.

Toutes les grandes innovations ont amené de grandes ruptures. Le chaos bouleverse, mais force est de constater que le processus d’innovation fonctionne (comme précédemment évoqué) selon un cycle qui part d’une crise qui peut même aller jusqu’à la guerre avant d’aboutir à une stabilisation après le changement.

A l’heure actuelle, nous traversons une crise sans précédent due à l’impact de l’accélération des innovations technologiques. Pour la première fois, le temps technologique dépasse le temps homme ! C’est ce qui effraie les individus en perte de repères et en questionnements sur leur devenir.

Les métiers sont directement impactés par la robotisation et l’intelligence artificielle. Typiquement, la filière Finance doit passer d’une fonction de production à une fonction d’analyse et de contrôle des données. Nous changeons d’époque où les profils recherchés sur le marché du travail demain ne seront plus forcément des matheux mais des littéraires ou des philosophes. Déjà les entreprises recherchent des « soft skills », c’est-à-dire des profils avec des compétences de savoir-être, plus empathiques et enclins à comprendre la complexité de leur environnement et des autres personnes, capables d’être agiles et de s’adapter rapidement à l’évolution du business de l’entreprise. Des profils curieux, capables d’anticiper les changements, sont également recherchés. Les écoles alternatives de type Montessori, qui laissent plus de place à l’expérimentation dans l’apprentissage, sont très prisées par les géants de l’Internet.  Les ingénieurs français sont très réputés dans la Silicon Valley pour l’analyse des données aujourd’hui encore, mais le seront-ils encore demain ?

Petit bémol cependant : le développement des nouvelles technologies a induit un effet pervers d’intoxication digitale. Les capacités des jeunes générations à se concentrer et à produire ont fortement diminué : les 18/25 ans sont « accros » aux jeux ou à l’ibuprofène. L’éducation de l’enfant roi  n’a pas arrangé la situation : plus on prend de l’âge et moins c’est facile de sortir de sa zone de confort.

 

 

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