Le SaaS et les interfaces intuitives

En travaillant sur des interfaces intuitives, les SIRH en mode SaaS évitent à l’entreprise cliente des frais de formation à l’utilisation du système.

Une économie substantielle dans la mise en place du service

L’un des plus gros handicaps des ERP est la mise à niveau du système. En mode SaaS, l’upgrade se fait à distance, sans arrêt pour maintenance. Un gain de productivité considérable car l’exploitation et les développements sont partagés et supportés par l’ensemble des clients. Les éditeurs peuvent ainsi optimiser le travail de leur R&D, capable d’implémenter et de corriger de nouvelles fonctionnalités sans gêne occasionnée pour l’utilisateur.

Le grand bénéficiaire du mode SaaS est donc l’IT manager, autrefois en première ligne dans l’implémentation des ERP ou des ASP jugé parfois intrusive dans les équipes utilisatrices… surtout en cas d’intervention du support technique souvent insuffisamment formé. Libérée de la lourde tâche de la maintenance, la DSI peut, dès lors, se consacrer à des tâches qui accroîtront son efficacité et sa productivité dans l’entreprise.

Le DSI, homme-clé du changement

L’expérience conclue que le DSI est l’homme-clé de la conduite du changement. Et lorsque certains éditeurs de SIRH peu scrupuleux parviennent à convaincre les fonctionnels de passer outre leur DSI pour implémenter rapidement leurs outils, le résultat conduit le plus souvent à créer un entrelacs de briques SaaS hétérogènes qui devront ensuite être reliées entre elles. Le risque est alors de réinventer les ERP, en faisant dialoguer entre eux des outils ne disposant pas du même niveau de sécurité, des serveurs dans des pays différents. De nouvelles couches de portail sont ajoutées, engendrant des flux disparates de données. Un plat de spaghetti informatique ! La détection des erreurs est rendue complexe car plus personne ne sait quel service est propriétaire des données.

C’est pourquoi la nouvelle génération des serviciels SaaS – dont Aragon-eRH se fait le héraut – entend couvrir un champ maximum de fonctionnalités.

Aussi bien dans la paie, au sens large, de la gestion administrative aux salaires en passant par les attributions de bonus et toutes les informations dites de « gestion individuelle » alimentée par les systèmes de paie locaux, que pour des caractéristiques complexes et spécifiques à certains métiers comme le recrutement et la formation, ou l’outil SaaS va commencer à supplanter les grands portails de recrutement traditionnels. Ce sera également le cas pour le reporting, les tableaux de bord, la gestion des carrières, l’évaluation, les plans de successions, la gestion des postes, etc. Dans les entreprises où la gestion des ressources humaines est conçue comme une priorité, la démarche d’installation d’un SIRH en mode SaaS ne dévalorise ni la fonction informatique, ni la fonction RH.

5 avantages décisifs

Les managers ont focalisé cette démarche 
autour de 5 avantages décisifs :

  • Cultiver l’excellence opérationnelle de la fonction RH ;
  • Prendre et conserver la main sur le contrôle de gestion sociale ;
  • Laisser les outils à leur place véritable, c’est-à-dire subordonnée ;
  • S’affirmer comme le spécialiste du pilotage du changement ;
  • Bousculer le traditionalisme et les habitudes en innovant et ce sans violence.

Extrait de La Révolution Silencieuse des SIRH 2.0Jean-Marc Satta
© 2011, Editions Delavilla, Paris (www.editionsdelavilla.fr)

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