Afin d’harmoniser la gestion du patrimoine de l’entreprise que constituent les collaborateurs, les groupes doivent se poser la question de la plus-value créée localement par le SIRH si ils veulent avoir des données fiables.
Les années 2000 ont vu apparaître la fonction RH dans les ERP groupe. Cette démarche “top down” a créé des effets tunnels et des freins au changement importants sur le postulat que “ce qui rendait service au niveau du groupe, par exemple la consolidation des données, s’adaptait forcément aux besoins du niveau local”.
Pourtant, cette approche a clairement négligé l’impact des spécificités des législations qui y sont associées. En effet, comment être capable aujourd’hui de gérer les races, ethnies et religions pour les collaborateurs de Singapour et pouvoir consolider ces informations au niveau d’un groupe français, alors que ce type d’informations est rigoureusement prohibé par notre législation ?
Un SIRH groupe peut y répondre grâce au “viewfield”. Ce concept permet de disposer d’un dossier collaborateur partagé mais distinct entre le groupe et sa ou ses filiales. Chaque filiale sera ainsi autonome pour intégrer les données complémentaires qui lui seront utiles, visibles et utilisées localement.
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